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Réussir son investissement locatif en 2025


Obtenir un financement locatif en 2025 : méthode complète pour réussir son emprunt immobilier

Investir dans l’immobilier locatif en 2025 nécessite une approche particulièrement structurée. Le contexte combine plusieurs contraintes fortes :

  • un marché du crédit devenu très sélectif,

  • des règles HCSF strictes (taux d’endettement ≤ 35 % assurance comprise),

  • des prix immobiliers encore élevés dans les zones attractives.

Pour naviguer efficacement dans cet environnement, il est indispensable de suivre une démarche rigoureuse articulée autour de cinq grandes étapes :

  1. préparer un dossier de financement irréprochable,

  2. sélectionner un bien cohérent avec votre capacité d’emprunt,

  3. estimer précisément la valeur locative,

  4. valider la faisabilité HCSF,

  5. évaluer la possibilité d’un financement sans apport.

  6. Diminuer son taux d'endettement


1. Rencontrer un courtier ou son banquier et monter un dossier solide

La première étape d’un investissement locatif n’est pas la visite de biens, mais la mise en place de votre financement. Le courtier ou le banquier évalue votre capacité d’emprunt, identifie les obstacles potentiels (charges, comportement bancaire, reste à vivre) et prépare la présentation du projet pour le comité de crédit.

Le rôle opérationnel du courtier

Un courtier efficace :

  • compare les banques selon votre profil (primo-investisseur, salarié stable, indépendant, multi-propriétaire…),

  • identifie celles qui financent encore à 110 % en 2025,

  • optimise la durée d’emprunt selon vos objectifs (cash-flow, sécurité, capacité future),

  • structure un dossier clair et convaincant (rentabilité, ratio loyers/mensualités, qualité du marché local).

Obtenir un crédit est devenu un exercice technique ; le rôle du courtier dépasse largement la simple recherche de taux.

Les pièces à réunir pour un dossier “béton”

Identité et situation personnelle

  • pièces d’identité, justificatif de domicile, livret de famille si applicable.

Revenus et stabilité professionnelle

  • 3 derniers bulletins de salaire,

  • contrat de travail (CDI, fonction publique) ou bilans + 2035 pour indépendants,

  • avis d’imposition des 2 dernières années.

Patrimoine et épargne

  • relevés de livrets, assurance-vie, PEA…,
    → même si l’apport n’est pas mobilisé, l’épargne rassure la banque.

Charges et historique bancaire

  • tableau des crédits en cours,

  • quittances de loyer si locataire,

  • pensions éventuelles,

  • relevés bancaires des 3 derniers mois (gestion saine obligatoire).

Éléments du projet ( dossier projet d'investissement complet )

  • présentation du bien ciblé (localisation, surface, état, atouts/points de vigilance), description du bien, du quartier, photos du bien, compte rendu des diagnostics et devis artisans en cas de travaux ). 

  • estimation locative cohérente,

  • budget global complet (notaire, garantie, travaux, ameublement, frais divers),

  • simulations de financement (durée, taux, assurance, différé éventuel).

Un dossier complet, structuré et cohérent maximise la probabilité d’acceptation.


2. Choisir un bien cohérent et comprendre le coût réel

Votre capacité d’emprunt doit guider votre recherche. L’important n’est pas le prix affiché, mais le coût total du projet.

Calcul du coût global

Prix d’acquisition totale, cette notion intègre bien plus que le prix du bien, on y ajoute diverses frais pour anticiper le montant global : 

  • frais de notaire

  • frais de garantie

  • frais de courtage éventuels

  • travaux et rafraîchissements

  • mobilier (si LMNP)

  • taxes annexes (foncier, TEOM…)

  • Frais de réparations et fond urgence 1/2 ans. 

  • = Budget réel du projet

La sous-estimation du budget est l’une des raisons les plus fréquentes de refus bancaire.

Simuler les mensualités : un passage obligatoire

Il faut tester :

  • différents montants (100k, 130k, 150k…),

  • Différentes durées (15 ou 20 ans) peuvent être simulées. En pratique, les investissements locatifs sont majoritairement financés sur 15 à 20 ans en France.
    Une durée plus courte rassure généralement les banques grâce à un remboursement plus rapide, tandis qu’une durée plus longue réduit les mensualités et améliore le taux d’endettement.
    Elle renforce également l’effet de levier, permettant de maximiser l’enrichissement via le crédit.

  • l’impact du taux d’assurance.

Les résultats doivent être comparés aux loyers prévisionnels pour déterminer si le bien est :

  • autoporté,

  • légèrement déficitaire mais absorbable,

  • générateur de marge ( cashflow positif ). 

Les banques apprécient particulièrement les projets financièrement neutres ou proches de l’être.

Voici un lien pour connaitre le taux moyen des crédits actuels et les mensualités qui découlent de votre crédit : Simulateur


3. Déterminer la valeur locative réelle

La valeur locative est le socle du financement : une surestimation, même limitée à 10 %, peut suffire à rendre un projet incompatible avec les règles HCSF. C’est donc l’un des points les plus sensibles d’un montage locatif.

Une première estimation personnelle peut être réalisée à l’aide d’une estimation personnelle afin de tester plusieurs hypothèses : loyer au m², rentabilité nette, cash-flow prévisionnel, taux d’endettement selon différents scénarios. Cela permet de se faire une idée générale, mais ces calculs ne constituent pas une référence pour les banques.

Dans de nombreux cas, une estimation professionnelle est indispensable : marchés soumis à l’encadrement des loyers (zones tendues, loi ALUR), location meublée étudiante, colocation ou coliving, zones à forte saisonnalité (littoral, montagne), ou encore biens atypiques difficiles à comparer.
Seul un professionnel local maîtrise réellement les micro-marchés, la réglementation, la saisonnalité, et les loyers constatés sur le terrain.

À ce titre, La Bonne Gestion Locative et La Bonne Conciergerie peuvent fournir un avis de valeur locative fiable et opposable, destiné à accompagner les investisseurs dans l’Hérault et le Gard, notamment sur le littoral languedocien ainsi que sur les secteurs de Montpellier et Nîmes.
Cet avis écrit, argumenté et basé sur les loyers réellement observés, constitue un atout solide pour présenter un dossier cohérent et crédible à la banque. Nous pouvons fournir un dossier excel complet et lisible pour votre conseiller bancaire ou votre courtier intégrant toutes les notions les plus importantes ( rentabilité brute et nette, cashflow brut, net et net fiscal ), autant de notions difficiles à appréhender pour un investisseur particulier. 


4. Vérifier la faisabilité HCSF

Le calcul de l’endettement peut sembler simple, mais chaque banque applique ses propres règles internes, elles-mêmes encadrées par les prescriptions du Haut Conseil de la Stabilité Financière.
Les établissements conservent ainsi une certaine marge de manœuvre, mais restent globalement pilotés par cet organisme public, chargé de prévenir les situations de surendettement et de maintenir la stabilité du système financier.

Comment les banques calculent le taux d’endettement ?

Au numérateur

  • mensualités de crédits existants,

  • mensualité du nouveau prêt (capital + intérêts + assurance),

  • charges fixes (loyer de résidence principale, pensions…).

Au dénominateur

  • revenus nets,

  • 80 à 90 % du loyer estimé (selon l’établissement).

Objectif final : rester en dessous de 35 %.

Voici le lien d'un document google sheets à copier pour calculer le taux d'endettement de votre projet une fois le loyer estimé déterminé : Simulateur taux d'endettement

Reste à vivre : critère déterminant

Un projet sous 35 % peut être refusé si le reste à vivre est trop faible.


5. Financement sans apport : conditions réelles en 2025

Le financement à 110 % existe encore, mais il est devenu sélectif.

Accepté uniquement si :

  • revenus stables et confortables,

  • excellente gestion bancaire,

  • épargne existante,

  • reste à vivre élevé,

  • projet autoporté ou presque,

  • secteur à forte demande locative.

Certains établissements mutualistes restent plus ouverts que les banques nationales.

Exemple clair

Revenus : 2 000 €
Loyer estimé : 700 €
Banque retient 90 % = 630 €
Revenus bancaires = 2 630 €

→ Charge maximale admissible (35 %) = 920 €
Si la mensualité totale du projet reste sous ce seuil (assurance comprise), le dossier peut être accepté, même sans apport.

Avantages

  • effet de levier maximal,

  • épargne préservée,

  • construction rapide de patrimoine.

Limites

  • taux parfois plus élevés,

  • refus fréquents,

  • moindre marge de sécurité en cas de vacance,

  • pression psychologique plus forte.


6. Comment diminuer son taux d’endettement pour faciliter l’obtention du crédit

Pour réduire son taux d’endettement, plusieurs leviers réellement efficaces peuvent être actionnés. Le plus simple consiste à allonger la durée du prêt, par exemple de 15 à 20 ans : la mensualité baisse, et donc le ratio s’améliore immédiatement. Le remboursement anticipé d’un petit crédit (auto, conso) est également très efficace : supprimer une mensualité même modeste permet souvent de retrouver plusieurs points d’endettement. Un rachat ou une restructuration de crédits peut aussi lisser la charge mensuelle, à condition de rester cohérent et de ne pas alourdir inutilement le coût total.

L’apport est un autre levier : injecter 5 à 10 % du projet réduit le montant emprunté, rassure la banque et abaisse mécaniquement le taux d’endettement. La mise en avant de revenus complémentaires stables (revenus locatifs existants, primes régulières, activité secondaire déclarée) peut également augmenter les revenus pris en compte. De la même manière, sélectionner un bien présentant une valeur locative solide permet à la banque de retenir 80 à 90 % du loyer, ce qui améliore directement le ratio. Un projet bien situé, cohérent, peu risqué et correctement étudié bénéficie souvent d’une prise en compte plus favorable du loyer prévisionnel.

Conclusion

Obtenir un financement locatif en 2025 nécessite une approche structurée et parfaitement maîtrisée. Les projets qui obtiennent un accord de financement sont ceux qui réunissent :

  • un dossier complet et irréprochable,

  • un bien cohérent avec la capacité d’emprunt,

  • une valeur locative réaliste,

  • une faisabilité HCSF solide,

  • une stratégie d’apport adaptée au profil.

Un projet finançable est avant tout un projet chiffré, cohérent, documenté et maîtrisé.


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